Construction d'une chapelle - réseau de trains miniatures ho, en modélisme feroviraire

Il me fallait installer dans le décor de mon réseau installer une chapelle. Je me suis décidé pour construction intégrale, inspirée d'une chapelle située non loin de chez moi. J'en ai parlé dans deux articles dont les liens suivent :

Une chapelle à la campagne   et Une chapelle à la campagne suite. 

Je me suis rendu sur place, et j’ai relevé le maximum de mesures et pris des photographies.

Me voici à présent devant la planche à dessin, là où tout commence !

Je l’ai déjà écrit, j’ai choisi comme échelle pour cet édifice le 1 / 160 soit l’échelle N. Les plus attentifs auront noté une « contradiction » l’échelle du réseau étant le H0 soit 1/87, il n’y a pas d’erreur, si j’ai opté pour cette réduction, c’est pour suggérer une plus grande profondeur de champ, la chapelle étant située sur une colline dans le lointain. Cet artifice est souvent utilisé dans le décor en modélisme ferroviaire, où l’on fait cohabiter plusieurs échelles dans le décor.

Place donc à la planche à dessin, crayon, gomme, calculatrice : image (a). Le plan obtenu est photocopié plusieurs fois et découpé il servira de patron, collé sur du carton, pour la découpe des éléments constitutifs. J’ai utilisé du carton de 2.5mm d’épaisseur, et j’ai procédé comme pour les autres bâtiments du réseau de constructions personnelles. Les photos (b) (c) et (d), vous donnent un aperçu du travail. Actuellement j’en suis à l’abside, c’est un élément délicat, car il est de petite taille, 30 mm environ, et il est constitué de 5 pans coupés, mais à cœur vaillant rien d’impossible !

Pour informations, voici les dimensions de la maquette : longueur : 95 mm, largeur : 43 mm, hauteur des murs 37 mm, hauteur au clocheton : 58 mm.

Les plus attentifs auront remarqué (voir les photos de l’article consacré à cette chapelle) que j’ai inversé les ouvertures latérales, qui, sur l’original sont sur le mur de droite, vu de la façade, sur la maquette je les ai mises à gauche, car elles n’auraient pas été bien visible en place sur le réseau.

J’ai prévu un éclairage à l’intérieur, les fenêtres en façade et sur le côté seront illuminées…

La phase suivante de la construction sera la finition de l’abside, des revêtements de façade et de la toiture. Il me faudra assis faire une cloche (bois ?), des portes, et probablement une croix qui ne figure pas sur l’original.

 Je continue avec la décoration des murs, la suite de la construction de l’abside. Sur les photos (a et b) vous pouvez voir les murs terminés, avant peinture, ainsi que l’abside, cette dernière a été plus compliquée dans sa réalisation, de taille modeste, elle présente 5 pans de murs, qu’il a fallu ajuster. Sur la photo (a) vous pouvez voir également les éléments de « charpente » destinés à supporter la couverture qui sera également à 5 pentes.

Venons-en maintenant à la décoration des murs, je vous invite à poser votre regard sur les photos de l’original, publiées sur l’article : « une chapelle à la campagne suite » dont vous trouverez le lien à la fin de ce compte rendu. Vous pouvez voir qu’à l’ origine la bâtisse est constituée d’un appareillage de pierres, comme souvent dans cette région Varoise. Je pense que l’enduit que l’on peut voir aujourd’hui est d’une époque plus récente de sa construction. Il est en piteux état, sur un des murs il a dû être déposé lors d’une restauration plus récente de l’édifice. J’ai choisis de ne pas reprendre cet enduit et de représenter la chapelle telle qu’un début de son existence.

Les pierres qui ont été utilisées sont extraite localement, plutôt grossièrement taillées, elles ont étés montées avec habileté et donnent finalement des surfaces bien faites. Compte tenu de l’échelle, au : 1/160eme, je n’ai pas opté pour une gravure, qui aurait été trop fastidieuse, et au final pas très visible. J’ai donc opté pour une représentation à la peinture : photos (c et d). J’ai utilisé un pinceau très fin et des tubes de peinture pour artistes utilisée sans dilution. Au préalable j’ai recouvert mes murs de papier dessin pour gouache à grain N° 1. Le résultat donne un aspect granuleux rugueux, qui évoque le relief, malheureusement peu visible en photo.

Réalisation de la toiture : j’ai opté pour la figuration des tuiles, compte tenu de l’échelle réduite, par le procédé de l’impression sur l’imprimante à jets d’encre. Contrairement au choix que j’avais fait pour les murs, (voir plus haut) je n’ai pas retenu le procédé de la peinture. J’ai utilisé une reproduction de tuiles d’après photo, que j’ai adapté à l’échelle 1/160 eme. J’ai utilisé du papier dessin (photo a) grain N° 1, le même que celui utilisé pour les murs peints. L’aspect vu à distance raisonnable sur le réseau est réaliste, en revanche les photos en gros plans sont impitoyables ! (photos a b c)

Il me reste à figurer les tuiles faitières. L’abside présente une difficulté en raison de la toiture à 5 pentes,(photo c) elle m’aura demandé plus de temps que la toiture principale. Pour vous faire une idée, chaque pente, ne mesure pas plus que 17mm dans leur plus longue côte ! Il me faudra réduire les débords sur cette partie de l’édifice. J’ai profité d’une visite chez un de mes fournisseurs pour acquérir des figurines à l’échelle N pour créer ce que l’on appelle une scénette…mais je n’en suis pas encore là, il y a encore beaucoup à faire avant de disposer la chapelle sur le réseau.

Il reste à poser la cloche, puis je rajouterai une croix, qui n’est pas présente sur l’édifice qui m’a servi de modèle. Sur les photos (a et b) J’ai disposé une figurine à l’échelle pour donner une meilleure appréciation des dimensions du bâtiment. Comme vous pouvez le voir sur les images, j’ai donc posé les deux portes, découpées dans du papier à dessin, peintes au préalable et collées ensuite à leur emplacement respectif. J’ai également figuré les entourages des ouvertures, réalisé de la même façon que les portes.

Il me faudra par la suite préparer l’emplacement sur la colline du réseau, à gauche sur le plan du réseau.

  j’ai fabriqué la cloche,(photo a) de très petite taille, 3mm, en utilisant une mini perceuse, comme un tour improvisé.

Dans une petite buche de plastique (récupération) que j’ai fixée dans le mandrin de la perceuse ; à vitesse modérée, j’ai façonné la cloche en tenant dans une main, la machine et dans l’autre une meule, une fraise, entre deux doigts, le but est de rogner le plastique en lui donnant la forme de la cloche. Ce ne fut pas aussi difficile que je l’ai cru de prime-abord, et le travail, bien que délicat, se révèle assez ludique. Puis une fois la cloche tournée, j’ai réalisé dans un autre morceau de plastique l’axe de pivot (je l’appellerai comme ça). Le tout collé, peint et ensuite mis en place dans le clocheton, avec un point de colle.

Autre élément que j’ai dû réaliser : la croix. J’ai utilisé du fil de cuivre, une section de 0.4mm de diamètre. Celui-ci se présentant en bobine, j’en ai extrait une dizaine de centimètre que j’ai étiré, pour le redresser, en en coinçant une extrémité dans un étau, et l’autre pris dans une pince, une légère traction et me voici en possession d’une barre de cuivre bien droite. Je coupe trois morceaux dans cette barre que je dispose en croix sur une planchette de bois, rainurée en croix également, dans ses rainures les éléments sont maintenus parfaitement, avec du ruban adhésif. Un point de soudure à l’étain à la jointure et me voici en possession d’une croix que j’adapte aux dimensions désirées. Elle sera emboitée et collée en place tout en haut du clocher (photo a), et peinte en noir, toujours avec de la peinture noire acrylique en tube non diluée.

Je peux considérer ma chapelle comme terminée, il me faudra procéder à quelques retouches, pour en améliorer l’aspect, encore une fois les photos sont impitoyables sur les détails, en réalité le résultat vu à distance convenable, à l’œil nu, est très satisfaisant.

Je vais devoir maintenant porter mon attention sur la mise en place de la chapelle dans le réseau, à son emplacement.

plan du réseau. situer l'emplacement de la chapelle sur le réseau

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